Alors comment on dit bonjour au Guatemala ? Banco! Comme au Nicaragua 🙂

Le mini van pour le Guatemala devait venir nous récupérer à  2 heures du matin, nous avons donc fait en sorte d’être prêts pour cette heure-là. Mais évidemment le van arriva avec 45 minutes de retard… Nous étions 7 en tout dans le mini van. Nous sommes arrivés à la frontière avec le Honduras quelques heures après, mais malheureusement un problème informatique du côté nicaraguayen nous a énormément retardés (plus d’une heure…), mais le pire restait à venir.

Nous sommes arrivés à la douane du Honduras, le chauffeur est parti faire valider nos passeports, mais en revenant il demande à parler avec Valentina, ça sentait l’embrouille…

Elle est sortie du van, puis elle l’a accompagné à l’intérieur. Quelques minutes plus tard, je la vois ressortir avec sa tête des mauvais jours, là je me dis que ça doit être vraiment sérieux et effectivement ça l’a été. En gros, on lui a fait comprendre qu’elle ne pouvait pas passer la frontière car étant roumaine elle avait besoin d’un visa (nous avons re vérifié après coup et non, elle n’avait pas besoin de visa…). Du coup, le chauffeur nous a dit que lui allait continer sa route… C’est comme cela que nous avons été délaissés dans le « no man’s land » entre les 2 postes douaniers (au passage nous avons perdu 60 dollars chacun pour un trajet que nous n’avons jamais terminé). Et tel 2 migrants, nous avons été raccompagnés au poste frontière du Nicaragua, nous avions payé pour sortir, il a fallu repayer pour re rentrer… Évidemment, là tout se complique, il a fallu réfléchir rapidement à un plan B. Nous avons donc pris un bus direction la capitale Managua (4 heures de route), puis nous avons pris un taxi pour l’aéroport. Arrivés sur place, nous avons acheté 2 billets d’avion à 380 euros par personne. Et oui, je vous confirme, ce fût comme qui dirait une bonne petite journée de merde lol.

Le van aurait dû nous ramener directement à notre auberge à Antigua, alors que là, il nous a fallu prendre un taxi depuis l’aéroport de Guatemala City. Bim 35 dollars! (on a vraiment sorti la planche à billets ce jour là).

C’est exténués par une journée marathon que nous sommes arrivés à l’auberge, nous n’avions même pas faim, donc après une bonne douche nous sommes allés directement nous coucher.

Le lendemain, nous avons passé une journée tranquille à faire du repérage au niveau des restaurants, supermarchés et agences pour organiser notre ascension du volcan Acatenango, puis le soir nous avons attendu l’arrivée de notre ami Noel avec qui nous sommes allés dîner par la suite.

Un bon plat d’ici !

Le lendemain, après avoir réservé notre excursion, nous sommes allés visiter la ville. Nous avons déambulé dans les rues d’Antigua, nous sommes montés au Cerro de la cruz qui donne un point de vue sur la ville (et normalement sur les volcans, mais temps nuageux donc pas de visibilité).

Puis nous avons continué à flâner à travers la ville.

Le midi, nous nous sommes laissé tenter par de la street food.

Bananes au chocolat

Tacos frits

Gallette fourrée au fromage, tartinée de guacamole pour moi

Et burritos pour mes deux acolytes

L’après midi, nous avons continué à nous balader dans les rues de la ville en traversant un petit marché et en rentrant dans le musée du chocolat

Nous avons continué la balade avec la grande place de la ville

Après la balade nous sommes allés faire les courses pour notre grosse randonnée du lendemain dans le supermercado.

Puis nous nous sommes fait un apéro pastèque sur la terasse de l’auberge  🙂

Le soir nous sommes allés dîner dans un restaurant proposant des plats locaux.

Autant vous dire que les premiers repas au Guatemala sont bien meilleurs qu’au Nicaragua, c’est plus varié et surtout nous voyons l’apparition de légumes !!!

Le lendemain nous sommes partis à la conquête du volcan Acatenango. L’Acatenango culmine à 3970 mètres d’altitude (oui, là ça fait beaucoup),  nous avons commencé à 2500 d’altitude et l’objectif du jour était d’atteindre le campement qui se situait à 3600 mètres d’altitude, soit 1100 mètres de dénivelé.

Ce qui a rendu cette ascension difficile, c’est qu’il fallait porter notre eau (4 litres par personne), la nourriture, nos affaires pour les 2 jours de randonnée, le sac de couchage et la tente… Comment vous dire, avec tout ça sur le dos la randonnée à pris une autre dimension.

Le van est venu nous chercher à 9 heures 30, nous avons fait connaissance avec les autres personnes du groupe  (une espagnole, un canadien, un anglais et un allemand).

Après une heure de route, nous sommes arrivés au point de départ de la randonnée. Juste le temps de préparer nos paquetages et nous voilà sur le chemin de l’ascension.

Le temps était assez couvert au départ, mais nous avions bon espoir pour que cela s’améliore plus haut.

Au bout d’une demi heure, notre amie espagnole a voulu abandonner (oui, aucune volonté…), il a fallu que le groupe la motive à continuer et on lui a suggéré de faire appel au service d’un porteur pour ainsi atteindre le campement plus facilement. Elle a pu donc continuer sans le poids du sac.

Les deux machines ont profité de la pause pour s’étirer.

L’ascension fût difficile, le poids du sac se faisait sentir à chaque pas. Nous marchions sur un sol très meuble ce qui rendait la montée encore plus technique.

Nous avons traversée une portion dans les nuages.

Puis, au fur et à mesure que nous montions, nous passions progressivement au dessus des nuages.

La dernière partie fût assez pénible (surtout pour moi qui ai eu des crampes), mais nous avons été finalement récompensés de tous nos efforts avec la belle vue sur le volcan voisin, le Fuego.

Nous étions tous épuisés, mais nous l’avons fait! Un petit bravo à Valentina qui a suivi le rythme durant toute l’ascension.

Après avoir repris notre souffle, nous avons monté la tente et lancé un feu de bois. Il faisait froid en haut, nous nous sommes tous regroupés autour du feu à discuter.

Notre guide a fait chauffer de l’eau pour nos soupes, puis nous avons dîné tranquillement avec la vue sur le volcan Fuego.

La particularité de ce volcan est que d’ici nous avions la possibilité de voir le volcan Fuego en activité et avec de la chance on peut même voir une éruption de lave volcanique. Malheureusement, nous concernant, nous n’avons pas eu cette chance…

Mais nous avons quand même eu droit à un sympathique levé de soleil. En effet, après une courte nuit de sommeil  (fin, y’en a surtout une qui a dormi 🙂 ), nous nous sommes levés a 4 heures du matin pour monter jusqu’au sommet du volcan et admirer le lever. C’est après presque 1 heures 30 de montée que nous y sommes arrivés.

Nous nous sommes mis en mode spectateurs et avons admiré le paysage qui s’offrait à nous.

Puis, nous sommes redescendus au campement, pris le petit déjeuner, avons remballé nos affaires et commencé la descente. Cette dernière s’est effectuée très rapidement, nous avons pu rejoindre notre auberge pour l’heure du déjeuner. C’est après avoir pris une douche revigorante que nous sommes allés manger.

L’après midi fût tranquille, nous nous sommes fait plaisir avec un petit apéro guacamole maison 🙂

Et un dîner enchiladas

Et oui, il fallait au moins ça après deux jours d’effort.

Prochaine étape : Panajachel et le lac Atitlan