Nous avons quitté Franz Josef pour Queenstown, ce coup-ci nous avons fait le trajet avec Astrid, une danoise qui avait vu sur la tableau de covoiturage que l’on allait à Queenstown. Elle est donc venue nous voir pour savoir si c’était possible de la déposer à Wanaka, ville qui se trouvait sur le trajet vers Queenstown.

Comme dans notre habitude, nous avons agrémenté le trajet par des stops.

Le premier de la journée fût au lac Matheson. Nous avons effectué une petite balade d’une heure autour du lac.

Malheureusement pour nous, le ciel n’était pas dégagé ce matin là, car normalement on y a une superbe vue sur le Mont Cook qui se reflète sur le lac.

Ce fût malgré tout une balade agréable, qui nous a permis de faire plus ample connaissance avec Astrid.

Puis nous avons continué notre route avec comme deuxième stop une balade jusqu’au glacier Fox.

Bon, on ne va pas vous mentir, les glaciers néo-zélandais après les glaciers argentins, comment dire… Ça ne joue pas dans la même catégorie, et du coup ça ne nous fait pas grand effet.

Après c’est des glaciers montagneux et de ce fait ils sont sujets à des coulées de terre, ce qui les rend beaucoup moins beaux. C’est pour cela qu’ici, ils proposent la plupart du temps le survol des glaciers en hélicoptère, pour aller beaucoup plus loin et voir la partie la plus belle sans terre.

Nous avons repris la route, jusqu’à notre stop suivant qui fût un sympathique lac.

Arrivés à Wanaka, nous avons déposé Astrid et avons ensuite continué jusqu’à Queenstown.

C’est un plaisir de rouler à travers les paysages néo-zélandais, les paysages que nous avons vu défiler étaient superbes. 

Voici la vue depuis la route, juste avant d’arriver à Queenstown.

Sympa, non?

Arrivés à l’auberge, nous avons déposé nos sacs, puis nous sommes partis profiter du coucher de soleil.

Le lendemain, fût le grand jour 🙂 Nous sommes venus à Queenstown principalement pour sauter à  l’élastique. Il faut savoir que cette discipline est née ici même, alors on ne pouvait pas manquer cela.

Nous avons décidé de passer avec le premier groupe du matin, afin de pouvoir profiter du reste de la journée.

Après 45 minutes de bus, nous sommes arrivés sur site. L’installation est très simple, on accède à une cabine suspendue au vide via une passerelle mobile, rien que ça, c’était  impressionnant!

Nous étions quatre (deux mecs et deux nanas), on devait passer dans l’ordre du plus lourd au plus léger, je devais donc sauter le deuxième et Valentina la dernière.

Arrivé à mon tour, tout s’est passé très vite: mise en place de l’équipement,  mise en position, puis saut.

Voilà, le saut de 134 mètres que j’attendais depuis si longtemps était déjà fini lol.

Mais la sensation reste vraiment unique (malgré le fait que j’ai déjà sauté une fois auparavant en France).

Arrivé au tour de Valentina, ce fût beaucoup moins facile. Sa peur du vide a été plus forte que son courage et elle n’a pas pu sauter.

Après, elle est venue uniquement parce que j’avais réservé pour elle sans vraiment qu’elle me dise qu’elle sauterait 🙂

Ne pouvant pas rester sur cette frustration, nous avons décidé d’enchaîner avec une deuxième activité à sensations: le speed boat sur le lac Wakatipu.

Une activité qui nous a permis de lier sensation et découverte des paysages en bateau (surtout qu’il faisait super beau!).

Ce qui a été vraiment impressionnant c’est la dextérité du pilote qui n’hésitait pas à frôler à toute vitesse, le bord, les ponts, les arbres.

Après cette matinée sport, nous avons eu droit à une après midi et une soirée sous le signe de la relaxation.

Et oui, pour une fois pas d’hébergement économique, de randonnée épuisante etc. Car pour mon pré-anniversaire  (et oui, un an de plus pour bibi le lendemain 🙂 ), j’ai eu droit à une nuit dans un hôtel 4 étoiles, avec la totale: piscine, hammam et sauna.

Évidemment, nous avons tout essayé!

Nous avons donc passé toute l’après-midi à nous détendre.

Le soir, après avoir dîné, j’ai eu droit à mon deuxième cadeau 🙂

Toujours sous le signe de la détente.

Session d’une heure dans un jacuzzi privé avec vue sur la vallée.

Ça claque, non?

C’est donc tout détendus que nous sommes rentrés nous coucher dans notre vrai lit (que ça fait du bien !).

Le lendemain (jour de mes 34 ans), nous avons pris la direction de Te Anau, point de départ pour notre grande randonnée néo-zélandaise: le Milford track.

Arrivés à l’auberge, nous avons préparé notre sac pour les quatre jours de randonnée. Puis Valentina m’a fait un crumble (poire, chocolat) d’anniversaire 🙂

Un régale !

Et pour bien finir la soirée, j’ai été invité au restaurant.

La gastronomie néo-zélandaise étant inexistante, nous avons opté pour un italien.

Et franchement, après une petite entrée, nous avons été très agréablement surpris par la qualité des pizza.

Mention très spéciale pour la mixte calazone (aubergines, oignons) et pizza  (tapenade d’olive, camembert et tomates séchées).

Une tuerie!!!

Et en dessert un tiramisu et un cake au citron 🙂

C’est après cet excellent repas que nous sommes allés nous coucher en passant devant un joli coucher de soleil.

Le lendemain, c’est sous une petite pluie que nous sommes allés prendre le bus qui allait nous emmener à l’embarcadère, d’où nous allions prendre un bateau pour le point de départ du Milford Track.

La croisière s’est effectuée par temps très gris et sous quelques averses.

Malgré ce temps maussade, nous avons pu apprécier la vue sur les fjords.

Durant cette croisière, nous avons aussi vu un arbre qui faisait contraste avec tous les autres avec sa couleur rouge, il s’agissait du Christmas tree (arbre de Noël).

La traversée en bateau finie, nous avons pu commencer la randonnée. Il n’y avait à faire que cinq kilomètres avant d’arriver au premier refuge.

Durant la marche, nous avons traversé nos premières forêts, passé nos premiers ponts et vu nos premières rivières du parc. Le ton était donné!

Ce qui nous a d’abord étonné, c’était la densité de la flore qui a accentué l’effet très, très vert des lieux.

Nous étions très contents d’avoir atteint le refuge sans avoir été trempés. Il faut savoir que les prévisions météo du jour étaient mauvaises et que nous devions à la base marcher sous une grosse pluie. Et quand vous savez que vous êtes dans un coin où il pleut 200 jours par an, vous devez vous préparer à être mouillé.

Mais finalement, ça n’a pas été le cas pour ce premier jour.

Le dortoir de vingt personnes était des plus basiques avec un lit et un matelas en plastique.

Ne voulant pas louer un sac de couchage ce coup-ci, nous nous sommes contentés de prendre avec nous nos draps de soie et nos vêtements les plus chauds.

Pour nous occuper le reste de l’après midi, nous sommes allés voir le point de vue qui donne sur la vallée.

Bon, avec un temps comme celui là, on ne voit pas super bien.

Le soir venu, nous avons eu l’occasion d’aller voir des vers luisants pour la première fois. Y en avait pas une tonne, mais c’était sympa à voir dans l’obscurité.

Le lendemain, levés vers 6h du matin et après avoir pris notre petit déjeuner, nous avons attaqué notre journée de marche sous les nuages encore une fois. Au programme: 16 kilomètres jusqu’au second refuge.

Nous avons traversé des forêts.

Vu de cascades et des lacs

Traversé des vallées.

L’atmosphère de cette randonnée est assez mystique. Cette verdure mélangée à la brume rend les lieux spéciaux.

C’est finalement après un peu plus de 4h30 de marche que nous sommes arrivés au refuge, nous étions dans les alentours de midi.

Après avoir déjeuné, nous avons décidé d’effectuer les 2 heures de marche jusqu’au col Mackinnon qui se situait à 1100 mètres d’altitude.

C’est une portion que l’on devait effectuer le lendemain, mais sachant que la météo allait être pire le lendemain et que le ciel allait se dégager cet après midi là, nous nous sommes dit qu’il valait mieux en profiter ce jour là (quitte à refaire le trajet une deuxième fois le lendemain).

Nous sommes donc partis à la conquête du col Mackinnon.

Le début de la randonnée s’est effectué dans les nuages.

Mais assez rapidement et pour notre plus grand plaisir le ciel a commencé à se dégager 🙂

Nous avons eu la surprise de constater que nous étions entourés de montagnes.

Plus nous montions et plus les nuages se dissipaient.

Arrivés au point de vue, nous avons découvert un spectacle fantastique.

Après tant de kilomètres dans de forêts denses, d’un vert intense, nous ne pensions pas nous retrouver devant un paysage aussi montagneux.

Les micros lagunes et les sommets enneigés rendaient le tableau encore plus beau.

Nous étions très heureux d’avoir fait l’effort de venir jusqu’ici.

Nous avons même eu l’occasion de faire connaissance avec la faune locale 🙂

Le Kea (espèce de perroquet alpin)

Et des cousins du Kiwi

Et plein d’autres pioupious

Nous avons passé le reste de l’après midi à profiter de la vue.

D’ailleurs voici les WC avec une des plus belles vues lol

Après avoir régalé nos yeux, nous avons repris le chemin retour vers le refuge.

Le lendemain, nous avons donc commencé notre randonnée avec notre deuxième ascension vers le col Mackinnon. Mais vu le temps, nous étions vraiment contents de l’avoir fait la veille. On vous laisse constater par vous mêmes la différence 🙂

Après le col, nous avons changé de décors et les montagnes ont laissé place aux cascades.

Dont l’une des plus hautes de Nouvelle Zélande, la cascade Sutherland.

Arrivés au refuge (encore une fois sans avoir pris de pluie), nous avons passé le reste de la journée à tuer le temps en jouant aux cartes 🙂

Le lendemain était notre dernier jour et pour cette occasion les fameuses pluies du Milford track étaient au rendez-vous. Ce coup-ci, il n’y avait aucune chance de finir la randonnée au sec, nous avons essayé de protéger au mieux nos affaires et de nous équiper en conséquence: veste technique, pantalon de pluie et gopro.

C’est donc sous un déluge d’eau que nous avons commencé la randonnée.

Ces fortes pluies ont eu pour conséquence de transformer le moindre filet d’eau ruisselant sur une roche en cascade, engendrant des cours d’eau qui traversaient le chemin.

Nous marchions à un rythme élevé en espérant passer entre les gouttes et être au sec le plus longtemps jusqu’au moment où un torrent d’eau nous a barré le chemin. Et ce coup-ci, il n’y avait pas de cailloux sur lequels nous pouvions sauter pour arriver de l’autre côté.

Nous avons donc été obligés de traverser en nous mouillant jusqu’aux chevilles.

Tout cela a duré environ une heure, puis la pluie s’est calmée.

Nous laissant continuer le reste de la randonnée dans de meilleures conditions.

Malgré le fait que nous soyons trempés, nous avons pu continuer à apprécier la randonnée.

C’est après presque 5 heures de marche, que nous sommes arrivés à la fin du Milford track. Nous avons pris un bateau menant au centre touristique, là où un bus nous attendait.

Avant de prendre le bus, nous avons profité pour apprécier la vue sur le Milford Sound (fjord).

Puis nous sommes rentrés à Te Anau.
Que ce fût bon de prendre une douche bien chaude et de se faire quelques crêpes, histoire de nous récompenser de tous ces efforts 🙂

Le lendemain, nous avons repris la route (plus de 350km) vers Twizel, près du Mont Cook.

Sur la route, nous avons effectué quelques stops photo, histoire de nous dégourdir les jambes.

Nous avons d’ailleurs découvert une très jolie plante, très colorée, la lupine.

Arrivés à Twizel, l’estomac de Valentina a encore fait des siennes et du coup nous avons eu droit à une tarte aux pommes maison 🙂

Après, il faut dire que depuis que nous sommes en Nouvelle Zélande, nous avons accès à tout le matériel nécessaire pour faire de la pâtisserie, alors nous en avons profité un maximum!

Le lendemain, nous sommes allés voir le lac Pukaki d’où nous avions une vue imprenable sur la chaîne de montagnes.

Et franchement, ça claque!

Le bleu du lac est incroyable, on l’appelle ici le Milky Blue (bleu lacté).

Le contraste entre ce bleu, les montagnes, le ciel et les nuages est saisissant.

Nous avons passé plus de 4 heures à nous balader autour de ce lac en ne nous ne lassant jamais de la vue sur le mont Cook et les autres montagnes.

Étant donné que nous allons passer le soir du lendemain dans l’aéroport de Christchurch, nous avons décidé de fêter la  fin de notre voyage en Nouvelle Zélande le soir même et profiter une dernière fois des installations d’une cuisine en finissant tous les produits qu’ils nous restaient.

Au menu: galettes salées au blé complet et chaussons aux pommes/raisins secs pour le fait maison et toasts divers pour le reste.

Le lendemain, sur la route vers l’aéroport, nous nous sommes arrêtés au Lac Takapo pour profiter une dernière fois des paysages néo-zélandais.

Puis nous sommes arrivés à l’aéroport où nous allions passer la nuit avant de prendre notre avion à 6h30 du matin.

Voilà, la fin de notre roadtrip en Nouvelle Zélande! Nous n’avons pas vu passer ces trois semaines. Ce pays abrite tellement de merveilles qu’il faudrait plus de trois mois… Mais nous avons eu un petit aperçu qui nous a donné une envie folle de revenir (avec plus de temps et plus de moyens). La Nouvelle Zélande est un pays pour les amoureux de la nature et il faut prendre le temps d’apprécier chaque lieu. Nous avons adoré la diversité des paysages, surtout sur l’île du sud. L’ambiance des petites villes est plus que relaxe ce qui nous a surpris, après l’effervescence sud américaine.

Prochaine étape: notre dernier pays – les Philippines !