Magandang umaga! C’est comme cela que l’on dit bonjour aux Philippines 🙂

C’est après avoir passé une nuit à l’aéroport de Christchurch que nous avons pris un premier avion en direction de Sydney, puis un deuxième pour Manille.

Durant notre escale à Sydney, nous avons pu constater que nous étions bien en période de Noël 🙂

C’est vers 18 heures et bien fatigués que nous sommes arrivés à Manille. Après avoir récupéré nos bagages, nous avons voulu prendre un taxi, mais voilà, il y avait une file d’attente monstre… Nous avons dû attendre presque 45 minutes avant d’être pris.

Le taxi ne connaissant pas l’hôtel, nous demandait de l’orienter. Pour ce faire, nous avons utilisé notre application GPS qui apparemment situait bien l’hôtel.

A cause du traffic monstre sur la route, nous avons demandé au taxi de nous déposer à quelques centaines de mètres du lieu où devait se trouver notre hôtel (selon le GPS). Mais arrivés sur place, la grosse blague… il n’y avait aucun hôtel!

Nous nous sommes retrouvés dans une ruelle un peu glauque, il faisait nuit (20h passé) et les gens nous regardaient du genre: mais que faites-vous là?

On sentait bien que l’on devait pas voir souvent des touristes par là…

Nous avons demandé à deux vigiles différents s’ils savaient où se trouvait notre hôtel, mais sans succès.

Nous avons été finalement sauvés par McDonalds 🙂 où nous avons pu nous connecter à internet pour voir où était censé se trouver exactement l’hôtel.

Nous avons donc refait le chemin inverse, car au final l’hôtel se trouvait pas très loin de là où nous avait déposés le taxi. 

Nous sommes donc arrivés dans notre chambre à 21h30.

L’hôtel étant excentré et dans un quartier peu animé, tout était déjà fermé. Nous avons eu juste le temps d’acheter de quoi manger dans le supermarché à côté.

C’est donc complètement HS que nous nous sommes glissés sous la couette.

Le lendemain, après une grasse matinée, nous sommes allés chercher nos billets pour le bus de nuit que nous allions prendre le soir même pour Banaue. Cela nous a pris un temps monstre car il y avait beaucoup de monde au guichet, la vente des billets pour les fêtes de fin d’année débutait ce jour même…

Nos billets en poche, nous avons pu aller tester la gastronomie locale.

Puis nous sommes allés nous balader un petit peu en ville. Manille est une énorme ville asiatique avec tout ce qui va avec: bruit, gros traffic, pollution…

Se balader à pied n’est donc pas super agréable. Mais nous avons réussi à trouver un petit parc sympa.

Puis nous sommes allés profiter de la climatisation dans un centre commercial 🙂

Après avoir dîné, nous avons voulu une petite note sucrée avec des donuts.

Puis nous sommes rentrés à l’hôtel récupérer nos sacs et avons pris un taxi jusqu’au terminal de bus.

C’est après un long trajet nocturne de plus de 10 heures que nous sommes arrivés à Banaue.

Nous y sommes allés pour effectuer un trek de trois jours à travers les rizières en terrasse de la région.

Nous avons passé la journée à chercher un guide à notre budget pour la randonnée.

Le lendemain, nous avons donc débuté notre périple par un point de vue sur les rizières de Banaue.

La météo n’était pas très bonne, beaucoup de brume qui nous empêchait d’avoir une bonne visibilité.

Nous avons quand même pu apercevoir nos premières rizières 🙂

Puis nous avons commencé réellement la randonnée. L’objectif du jour était une marche de plus de 7 heures. Elle a débuté à travers la forêt, il faisait chaud et très humide. Mais nous préférions cela à la pollution de Manille 🙂

Nous avons marché ainsi jusqu’au petit village de Pula où nous avons pique-niqué.

La suite de la randonnée fût plus difficile, le temps pluvieux des derniers jours avait rendu le terrain très boueux, ce fût une véritable Mud Day…

Entre la boue et les averses périodiques, la randonnée s’est avérée plus difficile que prévu, mais nous avons quand même réussi à arriver au village de Cambulo sans encombre. Nous avons pu apercevoir les rizières de ce village juste avant la tombée de la nuit.

Durant la journée, nous avons pu discuter avec le guide d’une habitude asssez étrange de certaines personnes de la région. En effet, la plupart des hommes et certaines vielles femmes machent une certaine substance appellée Moma qui rend leurs lèvres rouges et les fait cracher tout le temps.

Alors déjà se balader avec une bouche qui donne l’impression d’être ensanglanté est bizarre, mais quand on sait ce qu’ils machent exactement, on se dit: mais comment quelqu’un a pu y penser? Alors il faut prendre une feuille de tabac, une feuille de peppermint (de la même famille que la feuille de coca), la peau d’un fruit de type datte issue d’un palmier et une poudre issue des coquilles des escargots des rizières qui ont été brûlées, puis broyées. Il faut prendre le tout et le gober lol. C’est soi- disant pour donner de l’énergie… en plus, ils nous ont dit clairement que c’est addictif…

Le lendemain, nous avions pour objectif de randonner jusqu’au village de Batad.

Le trajet s’est fait entre montagnes, forêts et rizières.

La succession de montées et descentes a finalement abouti à ce qu’on appelle « l’amphithéâtre de Batad ».

Nous pouvions enfin observer les fameuses rizières en terrasse de Batad, et ce que l’on peut dire, c’est qu’elles sont vraiment impressionnantes.

Avant de nous rendre au village,  nous avons fait un petit détour jusqu’aux cascades de Tappya.

Puis nous avons marché à travers les rizières avec une vue plongeante jusqu’à l’auberge.

Le lendemain fût notre dernier jour de marche. A notre grande surprise, nous avons eu droit à un super soleil. Nous en avons profité pour nous balader une seconde fois dans les rizières de Batad, avant de reprendre la suite de la randonnée.

La marche du jour fût assez spectaculaire, car nous avions en fond de très belles montagnes et que nous marchions sur les bords des rizières, avec à droite les rizières inondées et à gauche le vide, il ne fallait donc pas se rater 🙂

Puis nous sommes arrivés au terme du trek, nous sommes rentrés sur Banaue en tricycle en faisant quelques stops devant les rizières de Bangaan.

Arrivés à Banaue, nous avons passé le reste de la journée à glandouiller en attendant notre bus de nuit pour Manille.

Nous avons donc pris notre bus vers 20 heures et sommes arrivés à Manille vers 5 heures du matin. Nous avons enchaîné avec un taxi jusqu’à l’aéroport, d’où nous devions décoller pour île de Bohol vers 11h. Et oui, c’est ça l’aventure! 🙂

Après avoir atterri sur île de Bohol, nous avons pris un tricycle pour Loboc. C’est le village que nous avions choisi comme point d’encrage pour découvrir la région.

Nous avons passé une après midi et une soirée assez relaxe, histoire de nous remettre de ce long trajet.

Le changement pas rapport à Banaue est frappant: plus chaud, plus humide, plus de moustiques lol et aussi le fait que les gens ne machaient plus de Moma (tant mieux, car voir des gens cracher rouge, bof bof…).

C’est après un petit coucher de soleil que nous sommes rentrés nous coucher.

Le lendemain, nous avions pour objectif de découvrir la rivière Loboc, qui est une des attractions du coin. Mais les averses matinales ont retardé notre exploration. Alors oui, il pleut souvent depuis que nous sommes aux Philippines. Pourtant d’après les guides papier & co, nous sommes dans une bonne période pour découvrir les Philippines. Mais voilà, nous avons appris par les locaux que nous sommes encore en saison des pluies et qu’en plus, il n’y a pas de saison de typhon, car il y en a toute l’année… Voilà, voilà, nous sommes prévenus, ça va être des vacances humides lol.

Nous avons réussi à nous trouver une petite embarcation qui nous a permis de sillonner la rivière Loboc. Cela nous a rappelé fortement les backwaters en Inde 🙂

Durant la balade, nous avons pu voir aussi de toutes petites cascades.

Le soir venu, nous avons profité des décorations de Noël.

Le lendemain fût une journée roadtrip en scooter. Nous sommes partis à la découverte des alentours, en effectuant une boucle d’une centaine de kilomètres.

Nous avons commencé par aller observer les tarsiers. Alors le tarsier c’est un touuuuut petit animal, troooooooop mignon! Mais tellement fragile qu’en cas de gros stress il s’arrête de respirer et il meurt.. C’est pour cela que c’est devenu une espèce protégée.

Franchement, sur les photos on ne se rend pas compte de la petite taille de ces petits êtres.

Nous avons repris la route en direction des Chocolate Hills. Ce sont pas moins de 1 268 collines en forme de cône, repartis sur seulement 50 kilomètres carrés. Le terme « chocolate » vient de la couleur marron qu’ont ces collines durant la saison sèche.

Vu leur couleur verte, encore une preuve que nous sommes dans la saison des pluies…

D’ailleurs, il n’a pas fallu attendre très longtemps pour essuyer une averse. Étant en scooter sur des routes pentues et sinueuses, nous nous arrêtions à chaque fois pour nous abriter, car rouler dans ces conditions est assez dangereux.

Nous avons continué notre périple à travers une super route sans touristes, nous avons traversé des petits villages où les gens ne cessaient de nous saluer où de nous sourire, je crois que nous n’avons jamais dit autant bonjour en si peu de temps 🙂

Ici, pas de sapin donc on fait avec les moyens du bord.

Niveau paysage, c’était pas mal non plus, nous avons traversé des rizières et des montagnes jusqu’à voir la mer! Et oui, nous avions presque oublié que nous étions sur une île lol.

Arrivés à Jagna, nous sommes allés acheter nos billets pour le ferry que nous voulions prendre le lendemain pour nous rendre sur l’île Camiguin.

Au guichet, il y avait une file d’attente monstreuse et nous nous sommes dit que c’était pas normal. On a essayé de se rapprocher du guichet pour glaner des informations et c’est là qu’on nous a annoncé que les réservations pour le lendemain étaient finies, tout était complet. Petit coup de pression pour nous, qui n’avions pas le choix car il nous fallait absolument des billets pour le lendemain.

On nous explique que c’est vraiment mort pour le lendemain, mais que l’on peut s’inscrire pour le surlendemain.

Pour nous ce n’était pas envisageable, on arrive à approcher la nana au guichet, elle nous confirme que c’est complet, mais que l’on peut s’inscrire sur une liste d’attente, venir le lendemain et qu’en cas de désistement, nous pourrions embarquer…

C’est donc pleins d’incertitude que nous sommes rentrés sur Loboc.

Pour nous remettre de tout cela, nous nous sommes payé une énorme pizza 🙂

car oui, malgré le fait que nous soyons en Asie, les Philippines sont très loin derrière ses pays voisins au niveau culinaire…

Nous avons donc dégusté cette délicieuse pizza au feu de bois en nous demandant si oui ou non nous aurions notre bateau.

Nos premiers pas aux Philippines furent très dépaysants. Nous attendions notre retour en Asie avec impatience! Si on oublie la nourriture, nous avons retrouvé tout ce que l’on aime: le dépaysement, la gentillesse des locaux, la simplicité de la vie de tous les jours.

Prochaines étapes: Camiguin Island pour la Noël (ou pas, selon le bateau lol) et Panglao Island (pour le Nouvel An)