Nous avons quitté le guesthouse à 7 heures. La veille, nous avions demandé au gérant du guesthouse et à un contrôleur de bus, la meilleure façon de se rendre à Kalpetta. Chacun nous a donné un itinéraire différent lol.

Du coup, quand nous sommes arrivés au bus stand, nous nous sommes dit que nous allions demander à un autre contrôleur pour ainsi confirmer l’un ou l’autre des itinéraires. Et évidemment, le contrôleur nous a sorti un troisième itinéraire différent lol. Son itinéraire  nous semblait pas mal car nous étions censés  arriver à destination juste avec 2 changements (dont un dans la même ville), donc on prend ce bus.

Au bout de 2 heures de route (oui oui on est toujours à Cochin…), le contrôleur nous a dit: « Vous devez descendre là. »
Cool! Se dit-on. Sauf qu’il nous a jeté alors qu’il n’y avait même pas d’arrêt de bus et nous a juste dit : « Marchez tout droit et c’est bon » et c’est comme ça, un peu perplexes, que nous avons vu s’éloigner le bus.

C’est au bout de 15 minutes de marche que nous sommes arrivés au fameux bus stand ou nous sommes censés prendre le deuxième bus qui devait être direct  pour Calicut.

On se renseigne autour de nous, personne à l’air de trop savoir donc rien de très rassurant… Jusqu’au moment où un petit monsieur est venu nous voir nous demandant où nous voulions aller.

On lui a répondu Calicut et là, le petit monsieur nous a dit : « Pas sûr qu’il y en ait beaucoup qui passent par ce stop ».

Notre plan A tombe donc à l’eau….
Mais le grand avantage en Inde c’est qu’il y a toujours un plan B (voir C, D, …, Z lol).

Du coup, le petit monsieur nous a dit de prendre le prochain bus pour Thrissur et que de là, il y aurait beaucoup de bus pour Calicut. 

Nous avons suivi ses conseils et sommes arrivés à Thissur pour une correspondance éclair (même pas eu le temps d’acheter une bouteille d’eau…).

Nous sommes enfin arrivés vers 14 heures à Calicut (et oui déjà 7 heures que nous avons quitté le guesthouse…).

Après une pause déjeuner à côté du bus stand, nous avons repris la route pour Kalpetta. Nous avons retrouvé les routes de montagne et enchaîné les lacets.

C’est à 17 heures et donc bien fatigués après 10 heures de voyage, que nous sommes arrivés à Kalpetta, notre destination, ville à partir de laquelle on peut découvrir le parc national de Wayanad.

Ce fût une journée transport, sans photos (il y en aura d’autres comme celle-ci).

Petite anecdote : lors du dîner, un des serveurs est venu nous demander : « Excusez moi, je vous ai vus vous verser un produit sur les mains, vous n’êtes pas les premiers à faire ça et je voulais donc savoir ce que c’était. »

On lui a expliqué que c’était du gel anti- bactérien.

Il a continué avec :
« Ah ok. Mais du coup, il doit y avoir des produits chimiques non? Et vous touchez les aliments avec, juste avant de les manger? Ça risque rien ? »

On lui a répondu que non, ça risque rien lol.

Mais on s’était jamais posé la question sur le contenu de ce produit lol.

Le lendemain après la longue journée épuisante de la veille, nous avons décidé que ce serait notre premier day off ^^.

Donc grasse matinée et préparation des journées à venir.
Dans le Wayanad vous pouvez faire des safaris en jeep dans la réserve ou bien faire des randonnées. Le Kenya nous ayant déjà assez gâté niveau animaux, nous avons choisi de faire une randonnée.

Le lendemain, nous nous sommes attaqués à l’ascension du Chembra Peak.
Nous avons pris un bus tôt le matin pour Meppadi et de là, l’office du tourisme nous avez dit de prendre un tutuk pour 100 roupies à destination du starting point (7 kilomètres de distance).

Nous nous sommes donc lancés à la recherche d’un tuktuk et pour la première fois aucun chauffeur nous a interpellé, ou nous a proposé ses services… On a dû les solliciter: le premier nous a demandé 250 roupies, on a refusé; le deuxième 200 roupies, on a encore refusé; le troisième 150 après grosse négociation, mais connaissant le prix exacte nous avons encore refusé lol. Et oui, nous sommes à 50 roupies près car avec, nous avons pu se payer le déjeuner 🙂

Le dernier chauffeur ne nous a même pas proposé de prix, mais nous a juste indiqué le chemin à prendre lol.

On décide donc de se taper les 7 kilomètres de marche avant de faire l’ascension. Malgré la grosse brume, les paysages sont sympas et on s’est dit que finalement c’est pas si mal de faire le chemin à pied.

Arrivés au starting point, nous nous sommes acquittés de 1500 roupies et on nous a collé un « guide » (obligatoire…), qui ne sert absolument à rien, si ce n’est de marcher 5 mètres devant sans réel échange.

L’ascension n’est pas si simple, c’est raide et technique, mais elle n’est pas longue. Nous sommes arrivés au niveau du petit « lac » (1800 mètres d’altitude) en forme de coeur  (oooooooh que c’est mignon!).

Puis nous avons enchaîné avec le point de vue, mais comme c’était couvert, on n’a pas vu grand chose…

La descente fût encore plus technique, mais sans chute 🙂

Les plantations du coin sont sympas aussi non?

Ah oui, j’allais oublier, ça fait un mois jour pour jour que notre tour du monde à commencé !  Ça passe vraiment très vite!

Lendemain, direction Mysore. Durant le trajet, une femme souffrant du mal des transports nous a gratifiés de superbes penchés de tête à la fenêtre lol (je vous laisse imaginer pourquoi faire 😉 )

Nous avons encore changé d’état, nous sommes passés du Kerala à Karnataka.

Les paysages ont changé, c’est beaucoup plus agricole, nous avons pu voir beaucoup de champs durant le trajet.

Après notre arrivée à destination, nous sommes partis à la découverte de la ville. L’ambiance qui y régnait, était très agréable, on s’y sentait bien et les gens y étaient très friendly, on nous a conseillés sur les choses sympas à faire. Et il y en a même un qui a fait le guide lol en nous faisant visiter le marché local, des ateliers d’artisans et nous a même donné une adresse d’un  rooftop de la ville 🙂

Nous avons fini la journée devant le palais pour le coucher de soleil.

Le lendemain, bus direction Chamundi Hill, petite montagne dominant la ville.

Au sommet s’y trouve un temple Hindou apparemment très apprécié par les locaux.

La descente s’est faite à pied en descendant des marches (soit disant 1000).

Après cette marche, nous nous sommes dirigés vers le fameux Palais de Mysore.Lieu splendide, que ce soit de l’extérieur ou de l’intérieur (photos interdites).

Mais par contre la gestion laisse à désirer…

On a passé un premier check sécurité (avec scan des sacs) sans souci.

Plus loin, il faut se déchausser et laisser les chaussures à une consigne payante (pas grave, on les met dans nos sacs, c’est gratuit ;)). Il y a des panneaux indiquant que les appareils photos sont interdits donc ok, nous les avons rangés dans les sacs. On passe un second check sécurité (avec scan aussi) et le monsieur de la sécurité me demande:  » Vous avez un appareil photo à l’intérieur du sac? »
J’ai répondu: « Bah oui… »
Il m’a ensuite dit : « C’est interdit! »
Oui, oui, on savait bien, c’était pour cela que nous les avons rangés dans le sac….

Mais apparemment même dans le sac fermé, c’est interdit… Et la consigne pour les appareils était loin….

Là où c’est vraiment débile c’est que l’appareil photo que j’avais dans la poche (et non dans le sac) et mon smartphone sont passés sans souci….

L’après midi, nous avons continué à découvrir la ville avec ses mosquées, l’église Sainte Philomena et un marché local très coloré.

Il faut savoir que le palais de Mysore est réputé pour ses illuminations, elles ont lieu tous les dimanches or nous étions le vendredi (pas de chance?).

Mais la veille, un des locaux que nous avons rencontré, bossait au palais et nous avait dit que ce vendredi était un jour spécial et qu’il y allait avoir un petit spectacle son et lumière pendant lequel le palais serait illuminé un court instant (chanceux non?)

Donc le soir nous avons profité de cette aubaine pour admirer le palais tout en lumière.

Le voilà enfin le palais éclairé par des milliers d’ampoules 🙂

Instant bobo:
Voila, ça devait bien arriver un jour, le premier bobo et ce fût moi l’heureux élu lol.

Beurk non?

Vous allez sûrement dire « Mais comment cette blessure est arrivée? »

Et la réponse va sûrement vous faire rire lol.
Vous connaissez l’histoire de paf le Sam ?

Et bien, un soir en sortant d’un restaurant à l’entrée duquel se trouvait une vache, Sam a voulu passer devant pour sortir et là, Paf le Sam! 

Coup de corne sur le haut de la cuisse, à quelques centimètres ça aurait pu être autre chose de plus embêtant lol.

Cette situation s’est déjà produite plusieurs fois sans problème; habituellement les vaches ne sont pas agressives, mais là, je suis tombé sur la dingue de service…

Lendemain direction Bangalore pour un court stop d’une nuit avant de se rendre à Hampi.

@Collègues de CACIB: Je vais aller faire coucou à la testing factory, et voir vos futurs locaux 😉 (pour le jour ou vous serez externalisés).