Buenas! Et oui, c’est une nouvelle manière de dire bonjour que l’on a découverte ici, en Équateur.
Nous revoilà donc sur les routes du monde après un mois d’immersion au Mexique pour Valentina et un mois de ramadan en France sous le signe du football pour moi.
Et comment dire, il a vite fallu reprendre le rythme. Deux jours avant mon départ, après une tentative infructueuse pour m’enregistrer en ligne, j’ai appris que suite à la dernière modification du vol (que j’avais validée) ma réservation n’avait pas été confirmée par la compagnie aérienne et que de ce fait je n’avais pas de place, merci Opodo…
Il m’a fallu donc plus d’une heure de conversation téléphonique pour aboutir enfin à une solution.
Solution qui s’est avérée beaucoup plus pratique 🙂
Je suis passé d’un trajet galère (escales de 4 heures à Madrid, 16 heures à Lima et 6 heures à Guayaquil avant d’arriver à Quito) à un trajet beaucoup plus sympa (escales de 4 heures à Madrid et de 6 heures à Lima).
C’est donc après ces deux vols que j’ai atterri à Quito, deuxième plus haute capitale du monde (après La Paz en Bolivie). Ici nous sommes à 2900 mètres d’altitude, ça commence haut, n’est-ce pas ?
Avec ce changement d’itinéraire de dernière minute, je suis arrivé un jour plus tôt que Valentina. J’ai dû me débrouiller comme un grand pour prendre les deux bus locaux qui allaient m’emmener au centre de Quito en 2 heures. J’ai été dans l’obligation d’utiliser mon espagnol de compétition pour demander des informations aux locaux (et oui, ma spécialiste en langue n’étant pas encore là…).
C’est après ce long trajet en bus que je suis arrivé à l’auberge. Il n’y avait personne, pour vous dire j’étais seul dans un dortoir de quatre et je n’ai croisé personne le premier soir.
Après une grosse nuit de sommeil, j’ai profité de la matinée pour aller me balader un peu et profiter de la vue depuis l’un des miradors de la ville.
C’est aux alentours de midi que Valentina est arrivée à l’auberge, les retrouvailles après plus d’un mois (trooop mignoooon!). Nous sommes allés directement déjeuner dans le marché couvert.
On va pas dire que ce fût un repas mémorable, loin de là… C’est ça d’être trop joueur lol.
L’après midi nous sommes allés visiter le quartier historique de Quito.
Étant samedi, le quartier était assez animé avec beaucoup de locaux.
Le soir, nous sommes allés dîner dans un restaurant local avec leur fameuse formule soupe, plat, boisson à un prix très intéressant (moins de 3 euros).
Le lendemain, nous avions au programme un point de vue sur la ville et la visite du « Mitad del mundo » (ligne imaginaire représentant l’équateur qui sépare l’hémisphère nord du sud, si vous vous souvenez, nous l’avions déjà fait au Kenya).
Pour le point de vue, Valentina m’avait parlé du téléphérique qui permet de monter à 4000 mètres d’altitude et d’avoir la meilleure vue sur Quito.
J’ai donc dit banco! Mais le matin même, elle me parle aussi d’une randonnée de 5-6 heures qui part de la station d’arrivée du téléphérique au sommet du volcan Pichincha 4660 mètres d’altitude. Et là, un grosse réflexion commença, nous ne pouvions pas tout faire.. Vous connaissez notre goût pour la marche, c’est donc sans trop de surprise que nous avons décidé de laisser tomber la Mitad del mundo et sommes partis comme ça, à l’assaut du Pichincha.
Mais nous avons négligé une chose importante, le fait que nous allons être à plus de 4000 mètres d’altitude. Nous sommes donc partis comme des amateurs, sans l’équipement adéquat.
Nous avons donc pris le téléphérique, la montée a duré environ 15 minutes. C’est dans ce court laps de temps que nous avons pris plus de 1000 mètres d’altitude dans la tête et nous l’avons bien, bien senti.
Arrivés en haut, nous avons évidemment eu froid car nous étions vêtus que d’une polaire et à cette altitude quand le soleil se cache et que le vent se lève, et bien vous avez très froid!
Après avoir pris quelques photos et pour nous réchauffer, nous avons commencé la randonnée. Alors que nous avons essayé tant bien que mal à trouver un bon rythme de respiration, nous avons vu défiler des coureurs d’ultra trail (une course officielle était en cours) qui avalaient avec une facilité déconcertante la pente. Et quand nous avons vu certains coureurs avec un âge assez avancé, nous nous sommes dit qu’on aimerait bien avoir leur condition physique 🙂
Arrivés aux alentours de 4400 mètres, le soleil ayant laissé place aux nuages et au vent, nous avons commencé à nous dire que nous avions été très bêtes de ne pas avoir pris des gants, un bonnet et un coupe vent avec nous… Et en plus de cela, il fallait ajouter le mal de tête dû à l’altitude qui se faisait de plus en plus fort.
C’est donc tant bien que mal que nous avons atteint le sommet à plus de 4660 mètres.
Nous nous sommes pas vraiment éternisés en haut car nous avions vraiment froid.
Nous avons fait le chemin retour entre les eclaircis,
puis nous sommes rentrés à l’auberge nous remettre de cette fatiguante journée. La soupe du soir en fût encore plus bonne.
Le lendemain nous devions aller à Mindo, petite ville au milieu de la cloud forest (sorte de forêt tropicale). Nous avons dû aller en transport en commun jusqu’au terminal de bus au nord de la ville et croyez moi, un lundi matin prendre un bus avec les gros sacs c’est vraiment pas simple… Après avoir laissé passer deux bus bondés, nous avons fait le forcing pour rentrer dans le suivant, qui lui aussi était plein. Après ce trajet mouvementé, nous sommes arrivés au terminal de bus, puis nous avons enchaîné avec notre trajet jusqu’à Mindo.
A notre arrivée, nous sommes allés déposer nos sacs à l’auberge, puis nous sommes allés manger dans un petit restaurant familial bien sympathique.
L’après midi, nous sommes allés observer les papillons. Ce fût très intéressant de comprendre les différentes etapes de leur cycle de vie.
Nous avons pu côtoyer ces créatures de très prês 🙂
Et à l’auberge, nous avons pu observer des colibris.
Le soir, nous sommes retournés au même petit restaurant que le midi, au menu poisson grillé.
Le lendemain, nous sommes allés faire la randonnée des cascades.
Pour ce faire, il nous a fallu emprunter une espèce de télécabine suspendue au vide pour accéder au chemin de randonnée.
Durant cette randonnée, nous avons pu observer 7 cascades et ceci dans l’environnement très verdoyant qu’est celui de la cloud forest.
C’est donc durant plus de 4 heures que nous avons monté et descendu les chemins à travers cette forêt tropicale.
C’est encore une fois bien fatigués après une belle journée de marche, que nous avons regagné notre auberge où nous avons goûté un nouveau fruit le grenadilla, une sorte de fruit de la passion.
Ces premiers jours en Équateur, entre Quito et ses montagnes et Mindo et sa forêt, nous ont permis de vite reprendre le rythme et nous voilà donc bien lancés pour ce deuxième tour du monde.
Prochaine étape: Otavalo