Voilà, malgré que ce soit une petite étape de 2 jours, cela mérite un petit article 🙂
C’est donc après une trajet de nuit en bus que nous sommes arrivés à Kawaguchiko (vers 8h15).
Ce fût un réel plaisir de se réveiller avec les premiers rayons du soleil et de voir pour la première fois le mont Fuji (sommet le plus haut du Japon avec ses 3770 mètres d’altitude).
Kawagochiko, où se trouve le lac du même nom, se situe au pied du célèbre mont Fuji. C’était donc un très bon point de départ pour différentes randonnées avec en fond le mont Fuji.
Après avoir déposé nos sacs à l’auberge, nous sommes partis directement faire le tour du lac. Après avoir fait les courses pour le pique-nique du midi, nous nous sommes lancés dans une randonnée de 16 kilomètres.
Malgré la beauté du lac, nos yeux avaient beaucoup de mal à se détourner du mont Fuji et pour cause, il est juste impressionnant!
Le problème avec ce genre de montagne c’est que ça attire rapidement les nuages… À partir de 10h les nuages et le ciel gris ont pris possession du mont Fuji. Pas grave, cela nous a permis de nous concentrer sur notre randonnée et le lac.
Avec cette faible luminosité, nous avions l’impression d’être devant un lac de pétrole, mais l’eau était vraiment transparente.
Après cette belle balade, nous sommes retournés à l’auberge nous relaxer, puis nous avons acheté de quoi dîner :
Et oui, la 2ème soupe instantanée du voyage seulement (il y a tellement de choix culinaires ici).
Étant donné qu’apparemment le ciel se voile assez vite ici (aux alentours de 10h00), nous avons décidé de débuter la journée du lendemain très tôt pour essayer de profiter du mont Fuji dans de meilleures conditions.
Nous nous sommes donc levés à 5h45, pris notre petit déjeuner et sommes retournés sur l’un des spots où l’on peut bien voir le mont Fuji et le lac.
Et oui, même sur les plaques d’égoût il est beau 🙂
Après en avoir pris plein les yeux (même si le ciel n’était pas bleu azur) nous nous sommes rendus à la plateforme d’observation où nous avons eu une belle vue sur le Fuj (et oui, on est intime avec le mont Fuji lol).
C’est ici que la plupart des touristes (depuis le centre ville) viennent en 2 minutes grâce au téléphérique. Évidemment, nous avons préféré marcher 🙂 De toute manière, le téléphérique n’ouvre qu’à 9 heures et il n’était même pas 8 heures…
Nous avons pu profiter tranquillement des lieux sans la masse de touristes.
Après cette pause, nous avons rejoint le point de départ du trail (estimé à 6 heures aller/retour) qui emmène jusqu’au sommet du mont Mitsutoge qui culmine à 1700 mètres d’altitude (oui, là ça commence à devenir interressant).
Tout le long de cette randonnée montagneuse, nous avons eu des points de vue sur le Fuj, mais le ciel commençait déjà à se voiler…
Nous avons beaucoup apprécié cette randonnée car elle se faisait à travers la forêt.
Bizarrement, nous n’avons pas croisé de touristes, les personnes que nous avons dépassé n’étaient que des locaux sur équipés (tout l’attirail du bon randonneur: bâtons, chaussures, pantalon, veste,etc, le tout top qualité) qui avaient l’air surpris de nous voir parmi eux, nous avons même eu droit à des « bienvenue » :-).
Nous sommes arrivés au sommet en 2 heures 30 minutes, nous avons vraiment été surpris par le nombre de randonneurs japonais présents. C’était samedi, nous avons supposé que ça devait représenter une sorte de sortie du weekend.
Pour le midi, nous avions préparé des sandwichs, on était vraiment loin du niveau des japonais et nous avons compris pourquoi ils avaient presque tous des gros sacs. En effet, pas de sandwichs pour le déjeuner, eux c’était carrément des plats qu’ils se cuisinaient sur place à l’aide de réchauds.
Nous avons dû faire pitié à la table d’à côté avec nos sandwichs car ils nous ont proposé leur salade de fruits lol.
Le retour s’est fait via le chemin inverse en 1 heure 45 minutes, ce fût bien plus facile car c’était de la descente.
C’est les jambes lourdes que nous sommes rentrés à l’auberge nous reposer et passer la soirée à nous détendre.
Le lendemain, nous avions notre bus pour Tokyo à 11h30, cela nous a laissé le temps de caser une visite guidée d’une brasserie à saké (lieu de fabrication). Ce fût fort intéressant de voir comment cela était fabriqué.
Il y a un temps c’était en mâchant du riz cuit et en le recrachant que la fabrication commençait, heureusement que le procédé a évolué depuis 🙂
Le riz est poli et plus le pourcentage de polissage est élevé, plus le saké sera de bonne qualité. La fabrication dure 2 mois et le produit est commercialisé après 4 mois. Mais le saké atteint son meilleur goût à 2 ans d’âge après quoi cela décline.
Voilà, c’était pour votre culture perso 😉
Il y avait même un joli petit jardin japonais.
Prochaine et dernière étape: Tokyo!!!